Le blog des aliments fermentés

Joues de porc mijotées aux carottes suries à l’orange

Voici comment cuisiner les carottes fermentées à l’orange présentées dans un précédent billet. La saveur des carottes suries et celle de l’orange s’accordent très bien avec la douceur du porc, et particulièrement des joues qui deviennent si fondantes après avoir mijoté pendant presque 3 heures. C’est un exemple, car vous pourrez aussi cuisiner d’autres légumes suris de la même façon.

joue de porc aux carottes
À accompagner de pommes vapeur.

Le porc, par son côté doux, moelleux, onctueux, grassouillet, aime la vivacité, la fraîcheur, l’acidulé des légumes fermentés. Ce n’est pas par hasard qu’on en accompagne la choucroute en Alsace, et que les coréens en font aussi des ragoûts ou des soupes avec le kimchi.  Rappelez-vous cela : le porc aime le suri, et réciproquement. De plus, le suri aide à digérer les graisses. D’ailleurs, il aide à digérer tout court. Dans ce morceau précisément, malgré la texture très moelleuse, il y a de toutes façons très peu de graisses. La joue est un morceau maigre, surtout si le boucher a bien retiré la gangue grasse qui l’entoure. Et comme les carottes sont restées légèrement croquantes, le contraste entre les textures est gustativement intéressant, essayez !

Pour 4 personnes

  • 8 joues porc parées par le boucher
  • 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
  • 1 gros oignon, pelé et émincé
  • 2 gousses d’ail entières, pelées
  • 1 carotte pelée et taillée en dés
  • 30 cl de bouillon de poule ou de légumes
  • 1 brin de thym, 1 feuille de laurier
  • 1 kg de carottes suries à l’orange (méthode ICI)
  • 40 g de beurre
  • poivre du moulin
  1. Dans l’huile chaude d’une cocotte, faites revenir les joues de porc, jusqu’à ce qu’elles soient colorées de tous côtés. Si la cocotte est petite, procédez en plusieurs fois, car les joues ne doivent pas être serrées pour pouvoir colorer correctement. Retirez-les de la cocotte quand elles sont bien dorées sur toutes leurs faces et réservez-les sur une assiette.
  2. Remplacez-les par l’oignon, l’ail et la carotte en dés. Remuez souvent, jusqu’à ce que l’oignon soit translucide. Remettez les joues dans la cocotte, sans oublier le jus qu’elles ont rendu. Ajoutez le thym et le laurier. Ne salez pas. Mouillez de bouillon et portez à ébullition. Couvrez. Baissez ensuite le feu et laissez mijoter pendant 2 h.
  3. Égouttez les carottes suries, ne les rincez pas. Après les 2 heures de cuisson, ajoutez-les dans la cocotte et faites reprendre l’ébullition. Poursuivez la cuisson 30 min.
  4. Prélevez les carottes et la viande avec une écumoire et dressez-les sur les assiettes ou dans un plat. Si vous voulez une petite sauce pour accompagner : Passez le jus de cuisson, versez-le dans une casserole. Ajoutez les 40 g de beurre tout en fouettant vivement : la sauce va briller.  Goûtez et assaisonnez. Versez sur les assiettes. Servez bien chaud.

 

 

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7 commentaires sur “Joues de porc mijotées aux carottes suries à l’orange”

  • Bonjour, merci pour cette bonne recette que j’ai appréciée. Les joues de porc ont conquis l’assemblée bien que l’acidité des carottes aux oranges en a surpris plus d’un. Je fais découvrir la variété de goûts de la lacto-fermentation. Au plaisir de tester d’autres de vos recettes

  • Attention, cette recette est exceptionnelle !
    Nous nous sommes régalés.
    Pour l’anecdote, les invités se sont plus extasiés sur les carottes…que sur le porc provenant d’un petit producteur local dont la viande fait habituellement l’objet de tous les compliments !
    Je sens que les carottes suries à l’orange vont se multiplier chez nous.
    Marie Claire, merci, une fois de plus pour ces pépites un peu partout sur ce blog !

  • Bonjour
    Cette recette a l air délicieuse en effet mais je me demandais: quid des probiotiques après cuisson?
    Sinon je suppose que l intérêt c’est le goût. …
    En fait je demarre ce procédé de lactofermentation donc des questions à venir!
    Merci

    • Les probiotiques sont aussi bénéfiques morts que vivants. Dans les deux cas, ils entraînent notre système immunitaire. Morts, ils servent de nourriture à ceux, vivants, de notre système digestif.
      d’autre part, la fermentation crée de l’ascorbigène, un précurseur de vitamine C qui, sous l’effet de la chaleur, à plus de 60°C, fabrique de la vitamine C.

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